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Bulletin de l'Académia Del Tango

7 septembre 2015

Du Gaucho au Tanguero.... De l'Argentine à

 

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Du Gaucho au Tanguero....

De l'Argentine à Marseille en deux pas ....

 

Le Gaucho, héros incontesté de ces vastes étendues, est un nomade à cheval, insoumis, rebelle, cruel mais capable d’un lyrisme. Quand l’industrialisation viendra le mettre au chômage, on oubliera l’homme d’honneur, le cavalier libre et noble pour en faire un fugitif et un rebelle. Abandonné après avoir été utilisé, il ira rejoindre à la ville une autre victime, d’un autre drame le Porteño, habitant du port de Buenos-Aires.

 

Ces deux laissés-pour-compte de l’histoire de l’Argentine ne sont pas frères mais pourtant ils se ressemblent ! Ils nous racontent une histoire d’abandon, de perdition, de fierté, d’amour. Une histoire de solitude, d’attente, d’espoir idéalisé. Une histoire qui fait écho en nous car elle  porte  l’universalité des douleurs, des espoirs, des rages ! Bien qu’ils aient une manière différente d’appréhender le monde, ils se retrouvent à la ville pour apprendre l’un de l’autre et accomplir leur destin dans un monde en transformation !

Fabuleuse aventure humaine, faite de poésie, musique et sentiments, le Folklore longtemps sous-estimé par les  intellectuels a donné au pays un patrimoine artistique que les argentins eux-mêmes ont mis du temps à appréhender mais qu’ils sont entrain de réhabiliter ! Danse populaire, le Tango argentin est un mythe universel dont les expressions de la culture du tango se sont répandues à travers le monde bien avant qu'il soit inscrit en 2009 au patrimoine immatériel de l'Unesco !

C’est ce travail de réflexion sur cet esprit, cette  âme errante, créole, bohème qui met en exergue les similitudes, les différences et les complémentarités de ces deux arts populaires argentins que l’Academia Del tango Argentin, à travers son  projet "Conservatoire Populaire", aime à transmettre.

La collaboration avec les rencontres cinématographiques latino-américaines (ASPAD) et littéraires (ADAAL) permet un enrichissement incontestable et ouvre une plus grande perspective de travail aux danseurs en ne limitant pas à la seule ville de Buenos-Aires.

 

« Ne venez pas juger ma terre avec des yeux d’étranger car ce n’est pas comme ça en à l’air sinon comme je le ressens »
José Hernandez (poésie gaucha)

 

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7 septembre 2015

Marion Ouazana et Claudio Farias publient un

Marion Ouazana et Claudio Farias publient un livre sur le tango

 

couverture livre - Copie - Copie

LE TANGO N'EST PAS UNE DANSE

"Entretiens dans la tourmente"

 

Bien que provocateur, ce livre est une conversation sur le tango argentin entre deux exilés, Marion Ouazana et Claudio Farias, dont le rendez-vous fixé par le destin à Marseille va révéler des interrogations communes. D'avantage qu'une description littéraire et historique, cet entretien s'interroge sur l'être du tango et s'attache à montrer que ce dernier s'est fait à l'image du pays qui l'a créé. Dans ce contexte, la seule reproduction des pas de danse ne suffit pas. Il est intéressant d'en comprendre la signification, d'en ressentir le vécu, de se confronter à son origine.

Pourtant le tango, sans être un monopole argentin, devient indissociable de la culture argentine et, comme l'a été l'argentin, le danseur de tango va se retrouver seul face à son destin et aux contingences de son époque.

La tourmente que représente ce cheminement va se transformer en une prise de conscience telle qu'elle va donner aux pas du danseur, un sens qui l'amènera bien au-delà de la danse. C'est dans cet au-delà que le danseur va pouvoir se reconnaître comme "personne" et comme "tanguero" et le public va y trouver une autre vision du tango. Telle est la fascination du tango !

 

Marion Ouazana : française d'Algérie, au parcours atypique (entre études de droit et enseignement de la danse qui l'amène de Lille à Marseille en passant par Aix-en-Provence, Bruxelles, Orléans, Milton Keynes), elle dirige l'Academia del Tango Argentino. Cette association devenue en 2003 AKDmia de Marseille (lieu culturel dédié au tango et folklore argentins) fonctionne comme un conservatoire populaire et solidaire.

Claudio Farias : de nationalité franco-argentine, il étudie la théologie, la culture italienne, grecque et hébraïque ainsi que le théâtre à Paris Sorbonne et Aix-en-Provence. Après un parcours de formation d'acteurs, il enseigne depuis 2000 l'espagnol, l'italien, l'hébreu à Marseille et est souvent amené à participer à des débats sur la pensée et l'éthique juives.

 

Rencontres autour du livre

  • vendredi 4 octobre 2013 à l'AKDmia dans le cadre des POC (Portes Ouvertes Consolat)
  • dimanche 1er décembre 2013 : bistrot latin Paris avec le médiateur Edgardo Manero
  • samedi 14 décembre 2013 : brasserie des Templiers Marseille avec le médiateur Jacques Bonnadier
  • samedi 4 mai 2014 : Orléans, dédicace avec l'association Tango Argentino
  • samedi 21 juin 2014 : Paris, dédicace au théâtre du Trianon pour le festival tango argentin organisé par Alain de Caro
  • samedi 13 septembre 2014 à 18h : Toulon, rencontre débat à la librairie Contrebandes au 37 rue Paul Lendrin
  • samedi 11 octobre 2014 : Marseille, rencontre débat à l'Eolienne au 5 rue Méolan
  • samedi 8 novembre 2014 : Marseille, rencontre débat à la librairie Maupetit au 128 La Canebière

 

 

Ce livre est disponible dans les librairiesExterieur-Maupetit_libraire_gallery

- Contrebandes - 37 rue Lendrin - Toulon

- Maupetit - 128 La Canebière - Marseille

- Par correspondance à marionacademia@wanadoo.fr au prix de 15 € + 3 € de port

  

Ils en parlent

- La Provence

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- Sortie Vieux Port n° 489 - Jacques Bonnadier

Sans titre

 

- La Salida n° 87 - France Garcia Fichieux ICI

SALIDA 87

 

- Tout tango magazine - Marie-Pierre Gabis  ICI

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- Musicargentina.com - Bernardo Nudelman  ICI

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 - Maurice Chabannon ICI

 

Proviseur et professeur de lettres modernes, Maurice Chabannon a publié un recueil de nouvelles "Un tango à fleur de lèvres" en 2011 et un roman passionnant sur deux couples dans l'Argentine d'aujourd'hui "La dernière cuite" publiée chez L'Harmattan en 2014.

Il tient un site sur le tango et a publié le 17 juin 2015 un article sur notre livre ICI  

La nation argentine ne s'est pas faite à partir d'un concept mais d'un vécu. Maurice Chabannon décrit parfaitement à traveurs deux couples argentins l'atmosphère portègne d'hier et d'aujourd'hui. Entre espoir et désespoir, attente et désillusion.

Si le livre "le tango n'est pas une danse : entretiens dans la tourmente" est un travail de mémoire, un outil de réflexion sur la création du tango, la ultma curda un des récits qui font le tango.

7 septembre 2015

Bout de Buenos Aires à Marseille Comptoir

Bout de Buenos Aires à Marseille

Comptoir d'échanges d'influences

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AIMER LA DANSE, C'EST RESSENTIR ! DANSER, C'EST DONNER !

Le studio AKDmia n'est pas une association comme les autres. Association non subventionnée, elle fonctionne comme un "conservatoire populaire et solidaire" avec un concepti original qui va permettre au danseur de donner du sens à sa danse mais aussi de s'enrichir avec la transversalité.

  1. Il est ouvert à tous,
  2. Il est un espace de liberté et de réflexion dédié à la culture argentine,
  3. Chacun peut se mobiliser pour son propre plaisir ou pour la création des spectacles,
  4. Chacun peut apprendre, se perfectionner mais aussi transmettre ce qu'il a appris,
  5. Il intègre les artistes venus d'horizons divers dans les créations AKDmia,
  6. Il offre un échantillon complet des composantes de la culture argentine.

 

Enseignement du tango et du folklore argentin

Hébergement d'un orchestre école sous la direction de Fernando Maguna

Création d'une formation musicale en folklore avec Guillermo Zalazar

Création des cahiers de l'AKDmia pour continuer notre réflexion sur le tango

Ateliers de formation à la scène

Création de spectacles

Alquimia del tango (Dakiling 2009)

Ma vie et un tango (Mazenod 3 octobre 2015)

 

Pour moi, il n'est pas nécessaire de danser à haut niveau pour éprouver la magie du tango. Avec une connaissance et une maitrîse basique des principes fondamentaux, il est possible d'acquérir une technique de qualité assez rapidement. Ce qui pose problème au tango c’est que nous nous attachons trop souvent à reproduire des figures qui ont  requis de nombreuses heures d’études et non à comprendre les éléments qui ont permis leur élaboration.

Comme toute danseuse, j'ai été attirée par la beauté de cette danse sensuelle et je l'ai abordée par l'aspect technique. Inconsciemment, je sentais bien que des choses manquaient. Mes années d'enseignement ont toujours été guidées par le désir de transmettre un esprit davantage que des pas mais je réalisais que contrairement aux autres danses, il nous est difficile à nous Européens, de la reproduire à l'identique. Nous dansons plus ou moins bien mais nous avons du mal à ressembler aux argentins. En multipliant les rencontres avec des artistes d'horizons divers, capables de nous transmettre leur art mais auddi de nous paler de leur vécu, j'ai pris conscience que le tango est une danse indissociable de la cutlure argentine et que nous faisons fausse route en essayant de l'imiter.La fragmenter en ne mettant l'accent que sur la facette danse ne nous donne que le gragment.

Le livre "le tango n'est pas une danse : entretiens dans la tourmente" coécrit avec Claudio faris éclaire sur ce questionnement. Ni sociologue ni historique, il est un outil de rélfextion indispensable pour tous. Edité à compte d'auteurs ce livre est disponible à la librairie Maupetit à Marseille et à la librairie Contrebandes à Toulon.

Ma méthode consiste à amener le danseur à prendre conscience que le tango est une improvisation qui commence avec des petites choses et ensuite se construit avec notre partenaire, avec la musique, avec l'espace, avec le sol... Entrer dans la culture du tango c'est entrer dans la culture de l'Abrazo. Cet enlacement, cette connexion à l'autre qui font que le tango nous touche. Proposer un parallèle entre folklore et tango argentin ce n'est pas seulement apprendre des danses différentes mais prendre conscience que ces deux arts apparemment opposés sont complémentaires (la rythmique, les points d'ancrage, la relation à l'autre).

Ma méthode repose sur le travail de construction avec cet "autre" qui est notre partenaire !

Pour ceux qui désirent aller plus loin dans le travail de danseur, l'AKDmia propose une transversalité à travers des ateliers de formation, avec artistes venus d'horizons divers. Plus d'infos, ICI.

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7 septembre 2015

Pour ceux qui désirent aller plus loin dans le

 

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Pour ceux qui désirent aller plus loin dans le travail de danseur, l'AKDmia propose des créations artistiques.

Le travail est axé :

- sur le corps, création de personnages, comment aborder un rôle avec Philippe Carles, comédien artiste de cirque pluridisciplinaire

- sur l'improvisation style cabaret avec Marion Ouazana (professeur de jazz et tango et folklore argentins)

- sur le mouvement à travers le travail du tango, du folklore, de la danse contemporaine, jeu de bras, tenue, axe rythmique et zapateado avec Luis Lopez et Sylvina Cortès (deux grands artistes de renommée internationale).

Sous forme d'ateliers multidisciplinaires ou de Résidences, ce travail mis au service des créations de l'AKDmia est un enrichissement au travail du tango et du folklore.

 

Création 2009 : "Alquimia del tango" (jazz, tango, flamenco, dse contemporaine, mime), ICI

Création 2015 : "La vie est un tango" (chant lyrique, théâtre, tango, flamenco), ICI

Prochaine Création AKDmia : "La fabuleuse histoire du tango" écrite et mise en scène par Marion Ouazana. Renseignements aux portes ouvertes de l'AKDmia du 14 au 16 septembre dès 19h30.

7 septembre 2015

PEÑAS Les peñas ont lieu tous les 1er samedis du

 

PEÑAS

Les peñas ont lieu tous les 1er samedis du mois sauf durant les vacances scolaires. Les peñas folcloricas sont des rencontres entre musiciens et artistes invités sous la direction de Guillermo Salazar, musicien et danseur de folklore à l'AKDmia.

Studio AKDmia
De 21h à 1h

5 € sauf si présence d'artistes ou d'orchestres

 

MILONGAS AVEC ORCHESTRE

La Tipica Lunes, orchestre école dirigé par Fernando Maguna, se produit 5 fois dans l'année.

Mercredi 7 décembre 2016 - Mercredi 16 janvier 2017

Autres dates à venir

Studio AKDmia

De 21h à 2h

 

 

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7 septembre 2015

Bien que Juriste de formation, j'ai toujours

 

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Bien que Juriste de formation, j'ai toujours pratiqué la danse classique, le jazz et le théâtre. Cette passion m'a amenée à Bruxelles où j'ai dirigé de 1988 à 1993 le Gym Jazz Garden et c'est dans cette ville que s'est faite ma rencontre avec le Tango Argentin.

Christine Versé, une belge établie en Argentine a introduit cette danse lors de ses passages et ensemble nous avons créé l'Academia Del Tango Argentino que j'ai transportée à Orléans puis en Angleterre (Milton Keynes) puis je suis venue m'établir définitivement à Marseille en 2001.

J'ai complété ma formation avec des danseurs établis à Paris (Coco Diaz, Javier Castello, Alfredo Palacios, Miguel Gabis) et à Buenos Aires (Pocho Pizarro, Mingo Pugliese, Marisa Talamoni).

Mon séjour de 2 ans en Angleterre (Milton Keynes) m'a permis de mettre en place le projet "Conservatoire populaire de Tango et Folklore argentin"et de créer avec le photographe limougeaud Jean-Claude Berland un travail d'écriture photographique Noir & Blanc "Esprit tango" qui a été exposé à Tulles et au Festival "Images en scène".

Parler du tango pour moi, c'est avant tout parler de l'histoire d'une rencontre avec un pays, une culture, une musique, un sentiment, à travers sa propre expérience. Puis il devient une fenêtre ouverte sur une réalité, un monde, un microcosme où observer ces danseurs dont le seul langage est une poésie marchée, nous pousse à cheminer vers un univers qui fait écho. Le tango devient alors une résonance, une projection de nous même car il raconte une histoire qui nous implique: C'est le début d'une fascination pour une danse qui nous renvoie à nos sentiments primitifs : aller à la rencontre de l'autre et l'enlacer. Par ce geste symbolique, le danseur vient nous parler d'amour mais au sens 'Tanguero' du terme. Il vient nous raconter une histoire, la sienne, nous faire partager un voyage au cœur de l'intime. Le tango devient alors une pulsation qui se construit à deux et ce personnage qui cohabite avec plusieurs sentiments et plusieurs personnes garde tout son mystère et sa contradiction.

"Véhiculer devient plus important que montrer."

J'ai créé à Marseille le concept "Conservatoire populaire et solidaire" pour partager mon expérience, créer des spectacles et participer aux évènements régionaux. Ce concept innovant et dynamique est basé sur le partage artistique entre danseurs et artistes.

Avec un intellectuel argentin établi à Marseille, Claudio Farias, j'ai coécrit un livre sous forme de dialogue "Le tango n'est pas une danse : entretiens dans la tourmente" pour montrer comment l'argentin a construit une danse à l'image de son pays et que le tango est indissociable de la culture (Edité à compte d'auteur, le livre est disponible à la librairie Maupetit à Marseille et à la librarie Contrebandes à Toulon).

 

"Le tango nous pousse à savoir qui nous sommes. C'est cette démarche que je transmets aujourd'hui dans mes cours et à travers mes spectacles. Donner du sens à sa danse, c'est comprendre pourquoi l'âme du tango l'a menée à l'université et l'a inscrite en 2009 au patrimoine de l'humanité".

 

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 Visionnez le spectacle "Alquimia del tango" que j'ai créé au Dakiling Théâtre à Marseille en juin 2009. Ce spectacle situé entre tango, folklore et textes réunissait des danseurs de l'AKDmia et des professionnels.

 

 

 

 

7 septembre 2015

Bruxelles, Orléans, Milton Keynes (UK), Marseille

 

Bruxelles, Orléans, Milton Keynes (UK), Marseille …… L’Academia del tango Argentino née n 1990 à Bruxelles de la rencontre entre Marion Ouazana (Directrice Artistique du Gym Jazz Garden) et Christine Versé (Université du tango à Buenos Aires et Cie Danses and more) devient à Marseille en 2009 avec son nouveau lieu Studio AKDmia, l'AKDmia de Marseille.

 

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Prestations pour des compagnies de danses et Théâtre

Cie Pajon - Carré St-Vincent scène nationale - Gérard Audax, jeune ballet de Loire, Muriel Herpin (Orléans), rencontres éphémères danses Marseille

 

Conférences

avec Juan Carlos Caceres, Jean-Luc Thomas, Michel Plisson (écrivains/musiciens)

 

Créations photographiques sur l’AKDmia

"Visions Tango" Emmanel Botteau remporte le1er prix au 49ème Critérium Jeanne d'Arc. ''Esprit tango'' avec Jean-Claude Berland (deltapho Limoges) a été présenté aux festivals des "Nuits de Nacre" (Tulles 2001) et "Images en Scène", St-Junien, Juillet 2005

 

Créations danse

"Molina" (duo avec Philippe Gozlan, Paris 1996), "Entre dos Aguas" spectacle mis en scène avec la collaboration de Françoise Tixier pour le Festival "Tango Real" (Orléans 1997), "Herncia Tanguera - Flamenca" (Orléans 1999), "Una Noche Tango" (Limoges 1999), "Caminitos de Tango" (Milton Keynes 2001), "Ma vie est un tango" pour la Soprano Adila Carles

 

Création de spectacles

(Marseille 2003) "Moulin Rouge" (Le comedia Aubagne 2004), Le palais Longchamp (2005 à 2010), Le carnaval de Marseille (2008-2009), "El Patio" pour Les Estivales (2008), "Alquimia del tango" Dakiling Marseille (2009), "La vie est un tango (3 octobre 2015 au Théâtre Mazenod)

 

Création d’événements

Festival "Tango Real" avec Trio Esquina - J-Carlos Caceres - Hugo Daniel - Alejandra Aquino -

Javier Castello 5/6/7 octobre 1997 Orléans

Peña en Flor pour Marseille 2013 avec l'ASPAS

  

Nomade depuis 1990, l'Academia del Tango Argentino dirigée par Marion Ouazana est un lieu culturel dédié à l’Argentine, qui a toujours multiplié à travers des spectacles et des évènements culturels, des rencontres avec des artistes issus du Tango Argentin mais aussi d'horizons divers comme le Théâtre, la Musique, la Littérature et la Photographie afin de démontrer que le tango est un art tentaculaire, subtil, infini et porteur de créations !

Etablie définitivement à Marseille, l'Academia del Tango devient en 2013 l’AKDmia del tango Marseille et propose un concept nouveau "le Conservatoire populaire et solidaire" pour permettre au danseur de donner du sens à sa danse et de s'enrichir avec la transversalité (on se mobilise pour son propre plaisir ou pour participer aux créations artistiques avec les artistes venus d'horizons divers).

La rencontre avec l’ASPAS, en particulier les rencontres du cinéma-sud américain et son prolongement littéraire CoLiBris porté par la Marelle, lui ont permis de dépasser le cadre de Buenos-Aires. Ensemble, ils créent pour Marseille 2013 un évènement d'ampleur "PENA EN FLor" joué à guichet fermé à la salle de la cartonnerie de la Friche Belle de Mai.

Cliquer ICI

En 2015, l'ADKmia à travers son concept de Conservatoire populaire et solidaire, se dédie au tango et au folklore argentins en privilégiant le partage artistique. En plus des cours pour transmettre, elle propose des ateliers de formation tournés vers la scène et axés sur le développement de l'interprétation, de l'expression et du potentiel créatif de chacun.  Ces ateliers s'adressent aux danseurs expérimentés, ceux qui ont une pratique artistique en musique, chant, danse, mime ou comédie musicale.

La création d'un spectacle "La vie est un tango" écrit et mis en scène par Marion Ouazana pour la soprano Adila Carle a permis de réunir 4 professionnels et 11 danseurs de l'AKDmia. Pour l'occasion, ils ont dû travailler en plus du tango, le chant, le flamenco et le théâtre. Véritable aventure humaine, ce partage de genres différents au service du tango nous a donné l'envie d'aller plus loin dans cet élan créatif et multidisciplinaire.

Nouvelle création 2017-2018 : La fabuleuse histoire du tango.

 

 

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19 août 2014

LES CABARETS

 

Il s'agit de soirées à thèmes, autres que l'univers du tango, suivies d'un bal éclectique !

Pour plus d'infos, voir ICI.

Studio AKDmia
De 21h à 2h

 

 

18 août 2013

Dans le cadre de la 5ème édition des "Portes

 

 

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Dans le cadre de la 5ème édition des "Portes Ouvertes Consolat",  l'AKDmia del tango a proposé les 8, 9 et 10 octobre, un projet original inspiré d'un travail antérieur  "Esprit Tango", effectué avec J.C Berland (photographe limougeaud Agence Deltaphot) qui fut exposé à Tulles (nuits de nacres 2002) et à St Junien (images en scène 2003).
J'ai eu envie de présenter cet artiste dont le travail m’a ému et me tient à cœur par sa poésie et sa sensibilité.
J’ai eu envie de profiter du numérique pour tenter avec d’autres photographes, une autre aventure sur le  même thème Sortir des clichés pour dépasser le regard !
"Nous danseurs, regardons les autres mais ne nous voyons pas. Un regard photographique vierge de tout cliché tango peut nous révéler à notre art ou aussi nous révéler à nous même ! En proposant une rencontre danseurs-photographe-public, c'est un peu se demander "Qui es-tu quand tu danses?".

5 photographes sur les 10 conviés ont répondu à l'appel du blog.

"Le challenge était difficile car ils ne me connaissaient pas, ne connaissaient pas le tango, ni la salle, ni les danseurs. La cadence était infernale, entre initiation-cours-performance-mise en scène improvisée.

Philippe Bertrand dit  "Un week end Tango à l'AKDmia, plein d'images et de sons, avec l'Argentine en intraveineuse. L'infirmière était en noir."

La passion et le tango l'ont emporté. Ils m'ont suivie, ont joué le jeu et nous avons autant appris d'eux qu'ils ont appris de nous.

Nous avons passé 3 jours inoubliables qui déboucheront sur un travail futur prometteur.
En attendant, voici leur production qui me réjouit. Le résultat valait bien tous ces efforts.

Merci à tous les danseurs et photographes"

Marion Ouazana

PHILIPPE BERTRAND

EMMANUEL FONTAINE

SANDRINE LECOQ

ALEXANDRE OYONNAX-MARZIOU

JACKY VALERO


17 août 2013

INTERVIEW DANS LE FAROLITO

 

« Aimer danser c'est ressentir
Danser c'est donner »

Une interview avec Marion Ouazana et Edgardo Manero dans le Farolito

Nomade depuis 1990, l’Academia del tango argentino est établie aujourd’hui à Marseille dans le 1er arrondissement au 3 rue du commandant mages dans le studio Kordax , un lieu magique - une ancienne rhumerie transformée en lieu de danse et ouvre au public marseillais les portes du 1er conservatoire populaire de tango et folklore argentin Avec la complicité de trois artistes d'exception, Edgardo Manero (sociologue, chercheur au CNRS et tanguero), Javier Castello (danseur, chanteur et chorégraphe) et Sylvie Thomas de Saavedra (danseuse, chorégraphe, 1ère femme à danser l'art des gauchos) elle observe trois missions autour du tango argentin : entrer dans sa culture, garder son esprit dans la pratique de la danse - la transversalité - et s' interroge sur la notion d'authenticité. Le "tanguero" moderne est-il un comédien investi d'un rôle ou encore une personne authentique?

Cette recherche avec la collaboration d'autres partenaires comme (Ernesto Concha de Salsapaca )a mené à ne pas limiter l’histoire du tango à Buenos-Aires en rappelant que la modernité se trouve aux origines et que les origines du tango se perdent dans l’immensité de la pampa, instituant un triangle avec deux autres « villes-port » Montevideo et Rosario.

En offrant à travers les Noches Porteña et Vagabunda une diversité de sons et de rythmes, issus des danses populaires d’Amérique latine, le conservatoire se veut un espace de liberté où l’envie de danser permet de ressentir la culture des Porteños et du Gaucho, à travers ses ressemblances ou ses différences avec les autres cultures et danses latino-américaines. L'originalité de ce concept permet, par la popularité, d'ouvrir au plus grand nombre sans formalisme, ni académisme et de faire cohabiter pour la première fois deux disciplines : Tango Argentin (art fusionnel) et Folklore (art relationnel) à parts égales.

« Un peuple qui ne sait plus danser, ne sait plus vivre » - Léopold Senghor

Quels sont l’idée et l’esprit du conservatoire populaire ?

MO. Dans la notion de populaire, on arrive brut avec pour seul bagage le sien c’est-à-dire le poids de sa vie et non une technique, mais c'est un conservatoire car on veut véhiculer une culture donc une ambiance. Le conservatoire populaire est un lieu où l'on s'interroge pour mieux transmettre cette culture sans intellectualisme exagéré. On est une équipe permanente d'horizons divers mais complémentaires et on réfléchit sur l'authenticité. Pour nous, il est inacceptable de tout danser avec la même forme. Le tango, c'est la marche et l'abrazo.

ED. On n’a rien contre les figures mais il faut savoir les incorporer à la marche et à l'abrazo. Les figures sont le côté baroque du tango, de simples notes au pied de page. Il faut donner la priorité à la musique, finir avec la « gymnastique » habituelle dans les milongas en Europe. Si quelqu’un danse Pugliese, D’Arienzo-Echague y D’agostino-Vargas de la même forme, il y a un grave problème. Il n’a rien compris. Par ailleurs, il faut accepter le comportement social du tango qui implique avant tout le respect des autres dans le bal. Ceci est une faute que doivent assumer la plupart des professeurs. Nous croyons qu’il faut respecter les codes sans les sacraliser, certains sont excellents d'autres nuls. Le cas exemplaire est l’invitation avec le regard. Il n’y rien de plus « protecteur ». Si elle ne veut pas danser, elle regarde ailleurs.

Où et comment atteint-t-on l’authentique dans le tango ?

MO. L’authentique découle du populaire. Respecter la culture du tango, c'est connaître ses codes, comprendre son peuple et son histoire et pour cela il faut le parcourir comme une ville. Ce qui frappe quand on arrive à Buenos Aires c'est la "connexion" des couples, l'harmonie à deux. Pourquoi l'européen n'arrive pas à sortir des clichés et se contente-t-il d'imiter? Pourquoi ont-ils peur de « l’ abrazo » ? A l'Academia, on est dans un débat permanent qui engendre la création. Nous avons des conceptions différentes mais nous acceptons et apprenons grâce aux différences des uns et des autres. Ce travail est possible parce que l’équipe ne place pas le narcissisme seulement dans le tango ou le folklore.
Ne pas imiter veut dire que l'on peut prendre de chacun mais les gens doivent être au mieux avec les éléments dont ils disposent.

ED. Chaque personne danse comme il est dans la vie. Nous pensons qu’il est inutile de reproduire des techniques, de vouloir copier le professeur. On devient un clone, des caricatures. C’est toujours le problème de l’original et de la copie. Dans notre travail il y a quelque chose de l’ordre de la maïeutique, on essaie de faire sortir le tango de l’intérieur. C’est très aléatoire. On y arrive, mais il faut être sincère reconnaître qu’il y aura personnes qui ne vont jamais danser. Ce n’est pas un problème physique, mais une question d’attitude. En général sont les plus prétentieux, ceux qui dans la milonga occupent toute la piste, bousculent tout le monde et ne s’excusent jamais. Ceci me provoque un sentiment partagé de pitié et de colère, et surtout de rage quand ils se disent « professionnels ».

Quel est le lien entre le Tango et le Folklore ?

MO. La connaissance d'un peuple, c'est son territoire. On ne peut limiter l'Argentine à Buenos Aires. Borges disait "j’habite dans une autre ville qui s'appelle aussi Buenos Aires". L'origine du tango ce n'est pas que l'immigration, c'est la rencontre de plusieurs facteurs qui a permis que le tango soit une sorte de fou qui a tout englouti , musique danses etc. pour devenir un produit « unique » qui est "le tango", L'authenticité permet de remonter aux origines et même si le tango ne découle pas du folklore, il y a des liens dans les principes. D'ou vient l'élégance, le côté fier, le fait d'aller vers l'autre, cet encrage au sol ? L'intérêt, c'est qu'aujourd'hui on le réhabilite après l'avoir ignoré. Le but étant de mieux comprendre le tango.

ED. Pour le cas de l’argentine, il y a un « côté subversif » dans le retour du tango et du folklore. De forme plus générale, ce retour a un rôle dans les processus de recomposition « sociale » vécus depuis les transformations des années 1990 en Argentine. Ce retour de l’unique expression cultuelle authentiquement nationale et populaire, ne peut pas être dissocié de la tendance qui caractérise la phase actuelle du capitalisme : homogénéisation/universalisation particularisation/fragmentation. Celle-ci génère de nouvelles revendications identitaires. En Europe la situation est différente. J’ai l’hypothèse que le tango en tant que jeu de rôle reproduisant les rapports de genre propres, à une société traditionnelle constitue une réponse ludique aux rapports homme-femme instaurés par la société post industrielle.

En quoi consistent les Noche Vagabunda et Porteña ?

MO. La Noche Vagabunda consiste à permettre aux danseurs de danser les musiques en mélangeant les rythmes, comme pour dire "Arrêtez les techniques, faites-vous plaisir ! L'homme de la rue n'a pas pris tous les cours de toutes les danses. En vous connectant vous même à la musique vous pourrez alors peut-être vous connecter à l'autre". Ce travail est mené avec Ernesto Concha créateur du site Salsapaca, animateur radio, journaliste à Salsa y Rumba, mélomane et spécialiste des musiques latino - américaines plus spécifiquement afro-caribéenne . Ernesto est colombien et apporte un autre regard sur la musique et les gens. "Pour lui la vagabunda permet un retour aux sources, aux principes basics de la danse qui est "la cadence".Ce n'est pas une soirée faite pour transpirer, c'est une atmosphère où le gymnaste n'a pas sa place.. ... On part de la rue toujours et encore.,on propose du tango, du boléro, du son, du meringue, etc., on éduque l'oreille et ainsi on entre dans la récupération du vrai esprit de la danse.

La Noche Porteña est une soirée dédiée au tango avec des accents de chacarera . Elle permet de le pratiquer à travers ses codes et de ressentir la musique.

Le but des deux est de mieux danser le tango.

Pourquoi comparer le tango avec les autres musiques d'Amérique latine ?

MO. Pour mieux sentir et comprendre la musique du tango. Une danse c’est avant tout une musique, on ne peut pas interpréter les percussions comme des arrêts ou des silences...

ED. A titre personnel, comme réflexion théorique ce peut être intéressant. D’un point de vue esthétique il n’a y rien de comparable…

Quelle quête poursuit l’Academia del tango argentino ?

MO. La quête est de poser des questions et d’expérimenter. Peut-on exporter une culture ? Peut-on sortir vraiment d'un contexte? Avec humilité on essaie de le faire! La réponse est une question permanente…

ED. Donner une vision plus intimiste. Faire comprendre qu’il faut danser pour notre propre plaisir, se mobiliser pour notre désir. On ne trouve pas la jouissance dans le regard des « Autres », du public , mais dans la connexion avec cet (cette ) Autre « absolu( e ) » qui , pendant 3 minutes, quand il y a transfert -malheureusement ce n’est pas toujours le cas- devient un « Nous ». C’est clair que les européens ont un fort problème avec les pronoms personnels sujets…

Comment as-tu rencontré tes collaborateurs ?

Je connais Javier depuis les débuts de l'Academia en 1993! C'est un magnifique danseur, un félin, un grand connaisseur de la musique et du monde du tango. Bien que professionnel il a toujours accepté de soutenir l'academia dans ses déplacements et de danser aux milieux d'amateurs. C'est un homme unique sur le plan humain et de la danse! Il nous fait rêver et il est normal qu'aujourd'hui il ait une place de choix à Marseille. Celle de former les élèves et de diriger le groupe chorégraphique!

Sylvie Thomas de Saavedra qui dirige la section Folklore, est venue il y a deux ans par l'intermédiaire de Salsapaca . En insufflant son art elle a su faire cohabiter ces deux disciplines que sont le tango et le folklore à par égale en créant la Semana Argentina à Bonnieux ! Elle nous permet l'ouverture à d'autres artistes commes les Payadores ou le grand Folkloriste Luchin Lopez!!

Ma rencontre avec Edgardo a permis que le Conservatoire prenne forme. Il est celui qui rebondit sur tout ce que je fais ou dit avec un regard critique et juste! Je l'ai rencontré au Latina où je vais toujours quand je monte à paris (...à cause d' Alfredo et Isabel qui ont joué un rôle important également à l'academia ). Parmi la foule, il était l’unique personne qui ressortait. C’était incroyable ! Son élégance, sa manière de marcher comme s’il respirait m’ont tout de suite attiré ,, puis nous avons discuté de la difficulté pour les européens à danser le tango et ses remarques furent d'une telle pertinence , qu'aujourdhui , son regard de sociologue et de professeur universitaire a permis de me donner des clefs pour améliore mon enseignement et ma transmission du tango.

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